Dimanche 6 mars
Aéroport de Genève. Début du voyage après une traversée du grand désert blanc. Le Jura sauvage avait revêtu son voile glacé comme pour me signifier de ne pas oublier la neige et le vent. Difficile en effet dans cette ambiance ouatée de se projeter dans le bruit, les couleurs et la fureur asiatique. Mais finalement, ces coups de pinceaux noir et blanc ne seraient-ils pas les prémices d’autres dessins. Le rat dans le tonneau de riz et l’arbre soufflé par le vent du nord ne sont-ils pas nés de la même inspiration ? Légèreté et fluidité, la première leçon de peinture s’annonce décalée…