Un o-lieng, sinon rien

Vendredi 11 mars

C’est notre carburant du matin depuis que nous sommes à Amphawa. Le café thaï appelé o-lieng est une merveille. A condition de bien choisir son cafetier car, parait-il, certains mélangent au café des graines de tamarin broyées. Ce qui au final donne une sorte de chicorée locale qui n’a plus grand chose à voir avec le café.

Samat nous a offert ce matin un o-lieng dans la plus pure tradition. La préparation est au moins aussi minutieuse que celle d’un thé de Ceylan préparé par une Lady des beaux quartiers de Londres. Chaque geste est précis et le résultat est étonnant. Ce café qui se sert glacé est une merveille. C’est comme si, subitement, on retrouvait le goût originel du café. Sans amertume, sans arrière goût de brûlé. Juste une saveur à la fois suave et corsée. Samat a refusé de nous donner son secret. Qui tient sans doute autant dans le mystère de la préparation que dans le mélange des origines.

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