Kat & Nong, la fusion pinceau/baguette

Une rencontre sous le signe de la création

C’est à Annecy ( France) au cours d’une expo de gravure que Kat et Nong se rencontrent. Très vite, une vraie amitié se crée autour de leurs passions communes, la cuisine, la nature, la montagne, les plantes et l’art. Depuis, elles échangent, expérimentent, se plantent, rigolent beaucoup, mélangent des saveurs improbables et se transmettent mutuellement des connaissances aussi diverses que les curieux mélanges d’épices thaïes ou les saveurs étranges de la pimprenelle, de l’oxalys ou du plantain lancéolé. Ca se passe dans leurs cuisines, dans celles de leur bande de copines ou au cours de grandes balades en montagne.

« Nous nous sommes beaucoup amusées, nos amis ont aimé jouer les cobayes mais il nous manquait une connaissance commune, celle du pays de Nong. En Mars 2016, nous rejoignons ensemble Bangkok pour un voyage hors du commun à la rencontre des cuisiniers de tous bords, dans les villes, à la mer et à la montagne, au bord des routes ou dans les brigades des chefs étoilés… Une belle aventure où les dessins, les photos et les rencontres devraient nous fournir une riche matière à la fois humaine,  artistique et pleine de saveurs. »

En savoir plus sur le duo

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Nong, zen et inspirée –  par Catherine Claude, journaliste

Je n’ai jamais réussi à prononcer Areerome… Nong est le diminutif de ce prénom qui n’entre pas dans ma mémoire. Et pourtant, Nong habite mon hémisphère droit depuis que je la connais. Et le gauche aussi. Quand je pense à elle, je vois d’abord un radieux sourire et des yeux qui se transforment en trait de plume. Et puis parfois des éclats de rire. En douce asiatique, Nong n’a pas instinctivement adopté nos excès latins. Si nous, sa bande de sisters, on tripote, on caresse, on bisouille, on parle fort et on blague sec, Nong est dans la retenue. Et pourtant sa générosité dépasse largement la nôtre. Sans effusion et avec élégance, elle dépose délicatement une série de nems divins ou de craquants choux à la crème dans notre sac à main. Elle a de jolies attentions pour les enfants de la bande, invite à tour de bras et surtout nous apprend à prendre la vie comme elle vient. Nong, mon amie, être zen fut pour moi l’apprentissage le plus difficile de ces dernières années à tes côtés. Mais c’est aussi le plus solaire, le plus lumineux. Merci.

Retrouvez le portrait de Nong, la cuisinière, dans la catégorie « Cuisines & Cuisiniers »

Deux ou trois chose que je sais de Catherine – par Isabelle Flaten, écrivain

Deux ou trois choses que je sais de Catherine. C’est une âme vagabonde, une vraie, de celles qui ne craignent ni l’imprévu, ni le froid ni le chaud, toujours prête à se frotter à l’impossible, une amoureuse des grands espaces. Une femme à l’étroit entre quatre murs, dont la nature est le refuge, et qui régulièrement gravit une montagne ou traverse un océan sans hésiter pour aller voir un peu plus loin de quoi est fait le monde. De ces échappées elle rapporte des saveurs et des couleurs parfois invisibles à un œil nu, mais le sien est curieux et s’envole par-delà les horizons ordinaires pour aller chercher la petite bestiole, la belle plante, le fruit exotique, ou se glisse derrière un nuage, un paysage, pour ensuite en crayonner le reflet. En chemin elle n’oublie personne, elle part à la rencontre de chacun, et allez savoir pourquoi, son enthousiasme, sa gaité peut-être, son adaptabilité, toujours est-il que partout où elle est passée, les bras sont ouverts, la bouteille est au frais, le lit est fait, réjouis de les retrouver, elle et ses blagues.

 

 

 

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